Notre histoire
Depuis 1918, FACOM voyage dans les mains des utilisateurs, dans vos usines, vos garages, vos ateliers, vos camions, sur vos chantiers... de générations, en générations.
Découvrez la manière dont FACOM a traversé les époques marquantes
de ce siècle à l'évolution spectaculaire.
AU COEUR DE L'AVENTURE INDUSTRIELLE DU XXE SIÈCLE
L'histoire de FACOM bat au même rythme que la marche industrielle du XXe siècle.
La marque FACOM se trouve associée aux grandes avancées de ce siècle. L'automobile, le rail, l'aviation, l'aéronautique, ou de grandes aventures comme l'exploration du fond des mers, la conquête spatiale, le progrès médical, les hautes technologies, les sports extrêmes, les monuments et les plus grands chantiers de l'époque portent le sceau de la marque.
De l'unique et modeste clé à molette des origines aux milliers de références et d'innovations proposées dans le dernier catalogue, FACOM est devenue la marque leader d'outillage à main en Europe.
Son histoire reste marquée par la fidélité à une tradition : mieux servir les hommes de tous les métiers, renforcer leurs performances professionnelles et améliorer la qualité de leur travail quotidien.
1918 – 1920
LE TRIOMPHE DE LA MÉCANIQUE ET DE LA TECHNIQUE
Dans la chaleur d'un petit atelier, dans le fracas du métal qu'on martèle et dans le sifflement de l'acier qu'on trempe, naît une petite clé de serrage, trente centimètres de long et deux mâchoires arrondies, en acier forgé, à l'extrémité d'un simple manche en fonte des Ardennes.
Nous sommes à deux pas de la gare de Lyon, dans le Paris ouvrier de 1918. La Première Guerre mondiale a définitivement consacré le triomphe de la mécanique et de la technique sur la force et le courage des hommes. Les machines vont révolutionner le monde du travail comme elles ont bouleversé l'art des batailles.
La France attend anxieusement cette victoire qui relancera la machine économique. Après quatre années de massacres dans les tranchées, les jeunes européens rescapés veulent profiter de la paix : ils ont soif de vitesse, de richesses et de nouveautés, dans tous les domaines.
Un jeune ingénieur des Arts et Manufactures, Louis Mosès, a compris que l'après-guerre serait propice aux entreprises hardies. Il savait aussi que la main de l'homme resterait tout de même indispensable pour construire le redressement économique espéré.
Le 8 mai 1918, il crée, avec quelques parents et amis, la société Franco-Américaine de Construction d'Outillage Mécanique, spécialisée dans l'outillage à main. Les initiales FACOM s'imposeront par la suite. Ce nom est très orgueilleux pour cette petite fabrique artisanale française, qui regroupe à peine dix ouvriers. Il manifeste pourtant une habileté certaine dans l'art de séduire les clients (on ne parle pas alors de marketing), mais la volonté d'innover est là.
Les américains ayant épaté les français par leur débauche de matériel militaire et l'avancée de leurs différentes techniques industrielles, on s'abrite derrière le terme "Franco-Américaine" pour se donner une image de sérieux et de qualité.
La première clé produite par "la" FACOM est un modèle unique, rustique, simplement bruni. Ce sera, pendant un an, la seule production de l'entreprise. Sous le nom de code de "clé 101", plus familièrement "Madame 101", cette clé à molette sera vendue aux compagnies de chemins de fer de l'époque. Pour être honnête, il faut avouer qu'elle ressemblait étrangement à la clé "anglaise" Clyburn. Mais c'était une pratique générale à l'époque...
A peine retouchée, la 101 finira sa longue carrière dans les années soixante. Les collectionneurs s'arrachent aujourd'hui les rares outils fabriqués à l'époque et rescapés de cet âge héroïque.
LOUIS MOSÈS - LE PÈRE FONDATEUR
Le créateur de "la" FACOM, léguera à son fils André le soin de faire entrer l'entreprise familiale parmi les plus grandes références internationales du monde industriel.
Cet ingénieur des Arts et Manufactures est encore très jeune quand il fonde, avec des capitaux familiaux, sa petite entreprise d'outillage. Il se chargera de la conception et de la commercialisation.
On prend la mesure de son flair commercial en se souvenant de l'impact que l'adjectif "Franco-Américaine" pouvait avoir sur la clientèle française de 1918.
1920 – 1930
CET ESPRIT PIONNIER QUI A TOUJOURS GUIDÉ L'ENTREPRISE
Deux ans après la naissance de l'entreprise, le nombre d'ouvrier n'a guère varié, mais FACOM s'offre une nouvelle forge à Gentilly, dans la banlieue parisienne. Sur un terrain qui appartenait à la famille Mosès, les 1500 mètres carrés de bâtiments regroupent l'usinage, l'ajustage, la trempe, le meulage, le polissage et le montage. L'usine, construite en 1920 sur les ruines du château de la reine Blanche ne compte encore qu'un seul moteur ! Le marché des clés de serrage est porteur, les deux seuls commerciaux de FACOM ne chôment pas.
L'un deux, l'Alsacien Gustave Schoettlé, créera plus tard une entreprise de distribution, qui existe toujours. Ses descendants, fidèles à FACOM, ont fait des établissements Schoettlé le leader du marché alsacien de la distribution de pièces automobiles et de fournitures industrielles.
Dans les années vingt, les automobiles commencent à envahir les routes et la gamme FACOM s'élargit. Un premier contrat est signé avec Renault, pour une clé à crémaillère de 23 cm, puis avec Peugeot, pour une clé "anglaise" garnie d'un manche en bois.
Le premier catalogue FACOM est distribué par les représentants en 1924. Il ne comprend que quelques pages et guère plus de références : on remarque la clé à crémaillère "Autobloc" à serrage rapide. Pour les livraisons, on est prié d'être patient, puisque les clés sont livrées sur Paris en voiture, à .... cheval ! Prix de la course : 15 F, soit 10€ de nos jours. La qualité du service FACOM se faisait déjà remarquer
Puis les innovations se multiplient : le marché français découvre les premières clés à tube (genre Stillson) grâce à FACOM au milieu des années vingt. Le succès aidant, l'entreprise compte bientôt une centaine d'ouvriers et une équipe de six représentants. Là encore, on retrouve la volonté de rester en première ligne et cet esprit pionnier qui a toujours guidé l'entreprise.
Un autre marché a été aussi prometteur qu'innovateur : l'aéronautique. L'âge des "merveilleux fous volants dans leurs drôles de machines" est bien terminé. Les bricoleurs de génie ont été remplacés par les premiers grands industriels de l'aviation.
Place à la conquête des airs ; quand les avions, entretenus grâce aux outils conçus spécialement par FACOM, décollent, les records de liaisons internationales tombent. FACOM établit des relations suivies avec Air France dès la création de la compagnie nationale, en 1933.
Consécration de cette double volonté d'accompagner les progrès de l'automobile et de l'aviation : c'est le premier logo FACOM. Il est représenté par deux ailes encadrant un boulon à six pans, deux symboles d'industries mécaniques en pleine expansion et porteuses d'avenir. L'entreprise a conservé jusqu'à maintenant cette marque de reconnaissance. C'est l'actuel boulon ailé qui signe la production FACOM.
Depuis des années, FACOM se place sous le double patronage du boulon et de l'aile. L'actuel logo de l'entreprise reprend cette symbolique en la simplifiant et en la stylisant.
C'est un gage de dynamisme innovateur et une double garantie de fiabilité et de sécurité. Pour des millions d'utilisateurs, professionnels de tous les métiers, sur les cinq continents comme dans les airs ou sur les mers, le boulon ailé s'impose comme la marque d'un allié précieux dans les circonstances les plus extrêmes.
1930 – 1945
LES OUTILS LES PLUS ADAPTÉS
Au début des années trente, la percée se confirme sur le marché français de l'outillage à main. Plus de 500 références sont proposées sur le catalogue dans lequel on découvre les clés "Union", "Eclair" ou "Champion", ainsi que la clé "Bulldog" réservée aux cyclistes.
FACOM diffuse en France clés plates, clés en tube, clés polygonales, les fameuses "Royal" et "Idéale", et clés à pipe. C'est la confirmation de la vocation traditionnelle de FACOM : proposer aux professionnels de tous les métiers les outils les plus adaptés à leur travail.
Même souci de qualité : on voit apparaitre en 1937, les premiers outils à douilles, ainsi que les premières clés chromées. Un luxe à l'époque, puisque la production n'était jusque-là que "brunie".
FACOM s'installe sur le marché de l'outillage haut de gamme sans pour autant négliger d'autres créneaux. On verra ainsi l'entreprise tenter une diversification sur le marché du...hachoir à viande pour les ménagères !
FACOM n'a quasiment rien connu des grandes grèves qui touchent l'industrie française au moment du Front Populaire en 1936. La qualité des relations humaines au sein de l'entreprise évite toute crise et désamorce les conflits sociaux. Quand éclate la Seconde Guerre mondiale, malgré la débâcle de 1940, FACOM réussit à préserver ses acquis et son potentiel industriel, ainsi que ses ouvriers, qui éviteront pour la plupart le Service du Travail Obligatoire dans les usines allemandes.
MAURICE SCHEID, JEUNE APPRENTI DES ANNEES TRENTE
Maurice Scheid a treize ans quand il fait son entrée chez FACOM, dans les années trente, à la forge de Gentilly.
"Je n'étais encore qu'un apprenti mal dégrossi, disons un peu gauche. Mon mentor dans l'atelier jugea bon, pour me faire débuter, de me familiariser avec les clés à fourches sur un vieux tour.
J'effectuais également l'opération de fraisage des ouvertures, suivie d'un ébarbage lime pour terminer par la trempe de l'eau.
Comme elle était archaïque cette vieille forge campagnarde au charbon que les trempeurs allumaient et que j'arrosais pour le durcir !
Je pratiquais ensuite un trou à la base pour y placer les clés. Lorsque celles-ci étaient écarlates, le trempeur "prussiatait" les becs (c'était de l'acier à ferrer les ânes), le remettait au feu, puis le jetait dans un bac d'eau. Mon travail consistait à enlever, à l'aide d'un seau, l'eau qui chauffait et à en remettre de la froide, car il n'y avait ni écoulement, ni tuyau d'arrivée.
Ensuite, on sortait les pièces et on les frottait à l'aide d'une brosse, puis on les plongeait dans l'huile. C'était la fin des opérations d'usinage. Les clés étaient transportées au magasin sans être chromées, le chromage n'existait pas à cette époque. Je me rappelle que, quand l'eau n'était pas suffisamment refroidie, j'avais droit à quelques coups de pied aux fesses !
Mon salaire ? 0,50 Franc de l'heure, soit environ 2 Francs de nos jours et 9h30 de travail continu. Afin d'établir une comparaison, le repas dans un restaurant d'entreprise coûtait 3 Francs, soit 12 Francs actuels."
1945 – 1950
LA SOCIÉTÉ DE CONSOMMATION
Dès la fin des hostilités, les affaires reprennent. La France et l'Europe ont à se relever des leurs ruines. Les marchés industriels sont immenses. Comme après la Première Guerre mondiale, les dirigeants de FACOM comprennent qu'une nouvelle ère industrielle vient de commencer et se donnent les moyens de ne pas manquer ce rendez-vous avec l'histoire.
La France de l'après-guerre restera dans l'histoire comme celle des "Trente glorieuses", trente années de prospérité économique encore jamais vue. Croissance et mieux-être sont d'ailleurs largement partagés par tous les pays développés. Pour FACOM c'est le grand tournant qui va donner à une PME familiale le statut d'une multinationale, avec une progression moyenne du chiffre d'affaires de 13% par an pendant ces trois décennies et une multiplication par quatre de la production d'avant-guerre.
L'évolution des technologies industrielles modifie progressivement, mais de fond en comble, la production d'outillage. Les innovations se multiplient sous la double pression de la productivité et des besoins croissants d'une économie en pleine expansion : automatisation des ateliers et des techniques de productions, avec la place croissante tenue par l'électronique puis l'informatique, nouveaux traitements thermiques, nouveaux matériaux (métaux, plastiques, etc...), techniques de forge et de tonnelage ou progrès des connaissances métallurgiques.
Les Européens découvrent la société de consommation et ses mille tentations en même temps que la société de loisirs : l'explosion du marché de l'électroménager accompagne celle du marché de l'automobile et prépare l'irruption de l'informatique dans la vie quotidienne de centaines de millions de consommateurs. Zones industrielles et centres commerciaux poussent aux périphéries des villes. Les frontières elles-mêmes sont abolies par les moyens de communication modernes.
L'Europe se couvre d'autoroutes. Même l'espace est vaincu quand le premier Spoutnik lance son bip-bip en 1957, prélude à la marche américaine sur la Lune en 1969. Bientôt, Concorde mettra New York à moins de trois heures de l'Europe et le TGV permettra de relier Londres, Paris ou Bruxelles en à peine plus de deux heures.
ANDRÉ MOSÈS - LA CONSÉCRATION FRANÇAISE
Né en 1916, deux ans avant la fondation de FACOM par son père, André Mosès suit une formation d'ingénieur à l'Ecole Centrale avant d'entrer au sein de l'entreprise. Il en devient Président en 1945, à 29 ans, et va faire de la petite unité industrielle de Gentilly, le premier fabricant français.
Son équipe, rassemble des hommes comme Camille Creusot (commercial) et Roger Leroux (direction financière) tous marqués par leur imagination créatrice. On leur doit le catalogue FACOM, les premiers camions de démonstration, la politique d'intéressement du personnel, le contrôle de gestion et la Garantie à vie.
1950 – 1970
INNOVATION MAJEURE : LA GARANTIE À VIE
Au début des années cinquante, FACOM produisait 50000 pièces par mois. Au début des années soixante-dix, vingt ans plus tard, la seule usine de Villeneuve-Le-Roi en "tombera" 50000 par jour ! En 1993, le groupe FACOM fabrique plus de 200000 pièces par jour. Pour suivre la demande, il faut à tout prix des machines-outils : certaines seront récupérées... au fond de la mer. Il s'agissait de fraiseuses retrouvées dans des bateaux allemands coulés par les Anglais. Il faudra gratter les coquillages avant de les démonter pour les remettre en marche !
Relevons quelques-unes des nouveautés marquantes de l'après-guerre : les premiers extracteurs en 1945, les cliquets en 1946, les premières clés à molette à rattrapage automatique de jeu en 1948, le premier brevet de la clé dynamométrique la même année, les premiers tournevis à manche "Isoryl" en 1950. Puis viendront l'équilibreuse de roues en 1954, la monture de scie à position automatique de la main en 1959.
Sur tous les fronts, les marchés explosent. Pour ne citer que quelques exemples évidents, les transports (automobiles, avions, trains, bientôt la conquête de l'espace et des océans) et les industries mécaniques vont connaître en trente ans plus de bouleversements qu'au cours des siècles précédents.
L'impact de cette explosion sur la conception même du commerce et de la distribution n'est pas moins spectaculaire. André Mosès, qui poursuit l'œuvre entamée par son père, rapporte des Etats-Unis quelques idées nouvelles sur la gestion des entreprises et des hommes. FACOM devancera ainsi la plupart des entreprises françaises sur le terrain du marketing et du progrès social dans l'entreprise. FACOM innove dès 1946, avec ses camions de démonstration et d'exposition, un moyen original d'être présent sur le terrain en restant à l'écoute de la clientèle.
Le conseiller FACOM, en contact avec les utilisateurs d'une entreprise, profite de ces visites pour présenter les nouveaux outils, diffuser le catalogue et être à l'écoute de leurs attentes. Le réseau de distribution lui-même est densifié et spécialisé, en fonction de la dominante industrielle ou automobile de l'activité.
Un effort particulier est consenti pour l'exportation. FACOM explore les marchés de l'Europe du Nord et tout le pourtour méditerranéen. On signale également des incursions FACOM en Amérique du Sud et en Asie du Sud-Est. L'esprit pionnier des démonstrateurs FACOM est tel que, dans certains pays étrangers, ils mangent et dorment parfois dans leur camion d'exposition. En Afrique, un des représentants FACOM, dont le territoire couvrait des millions de kilomètres carrés, ira même jusqu'à faire garder son camion par un... lion apprivoisé !
LA GARANTIE À VIE FACOM
L'innovation majeure en 1952 : la décision d'accorder une "garantie à vie" à tous les outils. Du jamais fait dans le monde industriel européen. Une idée FACOM, souvent imitée depuis, mais jamais aussi largement appliquée : cette Garantie est vraiment "totale", sans limitations dans le temps, quel que soit l'état de l'outil, pourvu qu'il ait été utilisé dans des conditions "normales". Aujourd’hui cette garantie concerne encore la plupart des outils du catalogue.
En 1956, FACOM s'agrandit et installe une forge, puis l'ensemble de ses structures à Villeneuve-Le-Roi, près d'Orly ; 460 personnes y travaillent.
La croissance de l'entreprise est telle qu'il faudra bientôt décentraliser les activités. C'est ainsi que naîtra le site industriel d'Ezy-sur-Eure (1967), puis celui de Nevers (1974), alors que le siège social et le magasin central viendront s'installer à Morangis en 1970.
La première place de FACOM parmi les fabricants d'outillage à main est acquise vers 1960. Le catalogue, qui compte alors plus de 100 pages, est tiré à 100 000 exemplaires. La gamme des outils et des équipements de garage s'est encore élargie à de nombreuses créations.
1970 – 1990
NUMÉRO UN EUROPÉEN
FACOM fait son entrée sur les marchés boursiers à Paris en 1971.
L'internationalisation des marchés entre dans la stratégie de l'entreprise en 1970, avec la création de la filiale belge et de la filiale allemande de FACOM. Suivront les filiales italienne (1971), anglaise et hollandaise (1977), suisse (1981), américaine (1982) et espagnole (1988).
En 1974, à la mort d'André Mosès, fils du fondateur de FACOM Louis Mosès, le catalogue, tiré à 320 000 exemplaires, propose plus de 4000 références.
En 1983, on reconnaît à FACOM le rang de numéro un européen de l'outillage à main (9% des parts de marché), avec une troisième place sur le plan mondial. Un outil sur trois est vendu hors de France.
Le groupe FACOM a, au fil des années, intégré plusieurs entreprises comme Piolé (tôlerie), Bost (pinces), Garnache (tournevis), Virax (outils pour le travail du tube), Dela (mesurage), Mingori (cintreuse), Britool (outillage automobile et industriel), USAG (numéro un italien de l'outillage à main) ou SK Hand Tool Corp. (spécialiste américain du serrage).
1990 – 1993
LE MULTI-SPÉCIALISTE, PRÉSENT SUR TOUS LES MARCHÉS
L'entreprise, qui s'affirme comme multi spécialiste, est présente sur des marchés aussi divers que la mécanique, l'aéronautique, l'électricité, l'électronique, les travaux publics, le bâtiment ou l'automobile.
L'ambition est clairement affichée : s'imposer, sur chaque marché professionnel, comme le constructeur capable de garantir qualité de production, capacité d'innovation et garantie de service adaptées à chaque métier.
Cette évolution permet de concilier le progrès humain par la réduction des tâches pénibles et le progrès industriel, par l'amélioration de la qualité des produits. Sans oublier le progrès social, en économisant l'énergie et les matières premières ou en recyclant les rejets industriels.
Capacité de production : la certification ISO 9002 accordée à FACOM montre à quel point l'entreprise est déjà partie prenante de l'ère post-industrielle, avec une assurance de qualité garantie à tous les stades de la production, de la commercialisation et le souci de préserver l'environnement.
Capacité d'innovation : le dernier catalogue compte une moyenne de quatre outils nouveaux ou améliorés sur dix présentés. Le groupe FACOM consacre environ 3% de son chiffre d'affaires à l'innovation qui concerne par ailleurs près de 20% de ses effectifs. Il est primordial pour le groupe de savoir rester à l'écoute des professionnels de chaque métier pour concevoir de nouvelles solutions et répondre ainsi à chaque besoin exprimé. Les experts FACOM sont capables de toutes les réussites. Ils ont ainsi développé pour le constructeur automobile anglais Mac Laren une série d'outils en titane, un métal jusqu'ici jamais utilisé dans le monde de l'outillage. Il fallait bien un jeu de clés aussi exceptionnel pour équiper des voitures aussi révolutionnaires.
Garantie de services : la logistique FACOM, elle aussi certifiée, assure aux professionnels une disponibilité quasi-totale de l'ensemble des références du catalogue, ainsi que des délais de livraison réels sans équivalent sur le marché. Couplée à la célèbre "Garantie FACOM", cette qualité de service se trouve renforcée et amplifiée par le système commercial : un réseau de 5000 distributeurs, dans plus de 100 pays, assure en 1990 la diffusion de 7259 références d'outillage et d'un catalogue édité en 10 langues et tiré à 800000 exemplaires.
Ce réseau est assisté par plus de 200 conseillers commerciaux ou représentants partenaires actifs des distributeurs. Au cours de ces dernières décennies, FACOM n'a cessé de répondre à des défis technologiques toujours renouvelés.
Sur les principaux circuits européens de course automobile, des Grands prix de F1 aux courses de promotion, on connait bien le camion Assistance Technique FACOM, qui prête à tous les pilotes engagés dans la compétition l'ensemble des outils du catalogue.
Cette tradition de confrontation avec les défis technologiques se confond également avec les progrès de l'aviation et de l'aéronautique contemporaine. Il semblerait, selon la télévision, qu'un outil FACOM aurait même été oublié par mégarde dans un des satellites mis sur orbite par la fusée Ariane. Embarqué dans l'espace, il tournerait au-dessus de nos têtes depuis plusieurs années. Ce ne serait que la confirmation du partenariat déjà ancien entre FACOM et les conquérants du ciel. De nombreuses compagnies aériennes, dont Air France, British Airways, KLM, Singapore Airlines ou Malaysian Airlines, ainsi que l'Aérospatiale (Airbus), font confiance à FACOM pour la maintenance de leurs appareils.
De l'infiniment grand à l'infiniment petit, FACOM innove avec Micro-TechR un nouveau concept d'outillage pour le travail du petit et du précis. Cette gamme répond aux besoins de professions aussi variées que la maintenance de l'électroménager, l'électronique embarqués à bord d'une automobile ou d'un avion, l'horlogerie, la micro-informatique ou la chirurgie de pointe. Le même souci de participer au progrès des hommes se retrouve dans la conquête des océans. Les outils FACOM affrontent à présent les grands fonds sous-marins (ils sont champions du monde de travail en profondeur, avec une participation au récent record mondial de plongée en caisson à 701 mètres) et les plateformes d'exploitation pétrolière, qui font confiance à la fiabilité des outils FACOM. Plus spectaculaire, mais toujours bien dans l'esprit FACOM de se maintenir en première ligne : les grands travaux et les monuments qui marqueront le XXe siècle. Pour bâtir la Grande Arche de La Défense comme pour percer le tunnel sous la Manche, pour inscrire dans le paysage Français le réseau TGV comme pour construire ce train du futur, les hommes ont eu besoin des outils FACOM pour mener à bien leur bataille victorieuse pour le mieux-être collectif.
Et l'aventure n'est pas terminée. Elle peut désormais se poursuivre dans la lignée tracée par les Fondateurs de l'entreprise : produire un outillage de qualité, innover dans tous les domaines pour se maintenir en première ligne, assurer le progrès des hommes au même rythme que le progrès économique